La déloyauté fédérale
de DE CROO
Lors de la 77e séance de l’assemblée générale de l’ONU à New-York, le Premier ministre A. DE CROO a pris la parole le 24 septembre et a fait son allocution presque exclusivement en anglais, pratiquement 90% de son intervention. Il a utilisé le français pour quelques paragraphes au milieu de son discours à propos de la crise climatique, alors que son intervention portait essentiellement sur la situation internationale et la guerre en Ukraine.
Apparemment, cette recommandation ne s’applique pas au Premier ministre qui peut ainsi fouler au pied les droits, les attentes et le respect dus aux millions de Francophones qui vivent dans le pays dont il est le premier responsable. Triste et affligeant !
Et ce n’est pas nouveau puisqu’à Glasgow, lors de la conférence climatique, DE CROO a fait le même coup en s’expriment cette fois exclusivement en anglais... alors que les langues officielles de la COP 21 sont celles de l’ONU.
Bref, une fois de plus, les Francophones sont trahis et doivent cohabiter avec des responsables flamands, qui ne les aiment pas. En effet, chaque fois qu’ils en ont la possibilité, les politiques flamands n’hésitent pas à nier le caractère partiellement francophone de la Belgique. Et ce n’est pas l’apanage des seuls partis nationalistes... puisque les partis soi-disant modérés sont tout aussi radicaux et méprisants.
Y aura-t-il un parlementaire ou un ministre pour relever cette indélicatesse d’un Premier ministre de Belgique qui se positionne comme le flamingant bon chic bon genre de service.
Commentaires
La majorité belge est nettement néerlandophone. Je me pose donc la question pourquoi certains ministres du gouvernement fédéral ne sont pas capables en néerlandais. Appliquez donc d'abord votre remarque dans votre propre pays. En plus ils pourraient aussi parler notre troisième langue pour les germanophones en province de Liège.
L'arabe, le chinois, l'anglais, le français, le russe et l'espagnol sont les six langues officielles des Nations Unies.
L'anglais et le français sont les langues de travail du Secrétariat des Nations Unies et sont utilisés au quotidien dans les échanges professionnels.
Le Premier Ministre avait donc la possibilité de choisir une langue officielle qui est en même temps une des langues officielles de son pays. Son choix de l'anglais ne peut donc qu'être mal accepté par une partie des Belges.