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Après un vol à main armée chez une dame de 85 ans à Teuven : "Le plus grand chagrin à propos de l’alliance volée"

Au lendemain du vol à main armée à son domicile dans le village de Teuven, Marie-Louise Duysens (85 ans) s'est déjà remise du choc. « Ce n'est pas bien ce qui s'est passé et je ne m'y attendais pas dans notre village, mais nous sommes tous encore en vie. C'est le plus important."

Un article de Roel Damian et Nico Meens dans « Het Belang van Limburg » du 2 janvier 2023.

Il faisait sombre vers 18 heures vendredi. Dans la rue de Gieveld, Marie-Louise était en train de repasser dans sa cuisine quand soudain deux hommes ont fait irruption. « Deux masqués, revolvers au poing. Ils voulaient de l'argent et de l'or, criaient-ils en français. Je ne me souviens plus de tout. Eh bien, j'ai crié. Ils ont essayé de me faire taire en mettant des serviettes sur ma bouche et mes yeux. Je suis tombée par terre en me disputant, mais ils ne m'ont pas frappée. En me défendant, j'ai eu des ecchymoses au visage et aux bras.

La petite-fille Éléonore Clemens (21 ans) se trouvait dans la pièce de devant du manoir au moment du cambriolage. Marie-Louise : « J'ai une amie en mauvaise santé. Ma petite-fille a d'abord pensé que je criais parce que j'avais reçu un message avec de mauvaises nouvelles à son sujet. Lorsqu'elle est venue vérifier dans la cuisine, elle avait également un revolver pointé sur elle. J'ai dû remettre mes bijoux. C'est encore ça qui m'attriste le plus. Entre autres, ils ont emporté l'alliance et la bague en diamant que j'avais ezçue de feu mon mari Pierre. Ce sont deux souvenirs tangibles de lui.

La plus grande peur

Les deux hommes armés se sont retrouvés dans la maison pendant une vingtaine de minutes. Assez long pour un cambriolage avec prise d'otage temporaire. « Ils n'étaient pas vraiment pressés, mais ils n'étaient pas trop agressifs non plus. À un moment donné, un homme masqué a demandé si ma petite-fille devait me chercher un verre d'eau. J'ai répondu qu’elles ne souhaitaient qu'une chose : qu'ils quittent ma maison au plus vite.

« Ils ont continué à menacer verbalement. Je devais absolument tout remettre. Mon argent, mes bijoux. S'ils découvraient que je cachais quelque chose, ils prendraient ma petite-fille. C'était ce que je craignais le plus. Je suis âgée moi-même, mais je ne voulais pas qu'ils blessent cette jeune fille. À la fin, elle a dû monter à l'étage et ils ont tout sorti des placards. Mais il n'y avait plus rien à trouver. Ce que je trouve étrange, c'est qu'ils ont dit trois fois "Vous savez assez bien pourquoi nous sommes ici". Je ne comprends toujours pas aujourd'hui. Je n'ai pas de problèmes ni de disputes avec qui que ce soit. J'ai beaucoup d'amis et reçois souvent des visiteurs. J'ai du mal à croire qu'ils ont été envoyés par quelqu'un.

La fenêtre

Avant leur fuite, les braqueurs ont détaché le téléphone du mur et ils ont enfermé la grand-mère Marie-Louise et la petite-fille Éléonore dans le bureau. « Nous avons dû rester immobiles pendant dix minutes, puis nous avons pu ramper par la fenêtre. Nous l'avons donc fait.

Le désagréable incident ne laisse pas beaucoup de traces à Marie-Louise Duysens. « La vie continue, c'est mon caractère. Je n'ai pas peur dans ma propre maison. Mais chaque bruit de vent ou quelque chose comme ça me fait un peu peur. Je suis contente que nous soyons encore en vie ou que nous n'ayons pas subi de fractures, c'est tout à fait exceptionnel qu'une telle chose se produise dans un village tranquille comme Teuven. Heureusement, nous sommes bien entourées par la famille, les voisins et les amis. Et je tiens à féliciter la police qui nous a beaucoup aidés. J'espère qu'ils pourront trouver les voleurs et que je récupérerai mes bagues.

 

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