Est-on proche d’un nouveau traumatisme dans la Cité de l’Oie ? Quelques années après la faillite de l’emblématique CS Visé, l’URSL Visé se trouve, actuellement, dans une situation très délicate… Lourdement endetté, aux alentours de 600.000 euros, le club du président Guy Thiry cherche, en urgence, des solutions.
Après l’échec de l’association avec les Jamaicains, les dirigeants sont à la recherche de nouveaux partenaires/ investisseurs pour assurer la survie du club. Si l’académie BMFA n’est pas concernée par cette situation, perdre l’URSL Visé serait une véritable catastrophe. Avec une équipe en Nationale 1 et assurée, sportivement, d’y être la saison prochaine, c’est une belle locomotive que pourrait perdre le football visétois.
Ce qu’il y a encore de plus inquiétant, c’est le temps ! Celui-ci manque cruellement car l’URSL Visé doit rendre des comptes à la commission des licences, déjà pour fin mars, avec un délai maximum pouvant aller jusqu’à fin avril pour obtenir sa licence. En coulisse, la tension est à son maximum. S’il y a bien eu des discussions avancées avec des repreneurs, notamment des Nord-Américains, celles-ci ont fini par capoter. Désormais, Visé doit réactiver d’autres pistes rapidement pour ne pas connaître la faillite.
Maxime Debra, Journaliste (dans LA MEUSE BASSE-MEUSE du 16 mars 2024)