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Flandre

  • "Voor het Nederlands, druk 1"

    Une page de JEAN-LOUIS TASIAUX à lire dans VERS L'AVENIR du 10 juillet 2024.

  • Il faut dénoncer la politique d’assimilation envers les francophones de Flandre

    "À la lumière des programmes électoraux des deux premiers partis du nord du pays, l’avenir de la minorité francophone en Flandre est menacé, en particulier dans la périphérie flamande de Bruxelles", peut-on lire dans le numéro d’été de "Nouvelles de Flandre", organe de l’Association pour la Promotion de la Francophonie en Flandre (APFF).

    Pour les nationalistes flamands de la N-VA, “les facilités linguistiques n’ont pas rempli leur rôle: elles n’ont pas assuré l’intégration des non-néerlandophones dans la périphérie, bien au contraire. (…) Dans l’attente de la suppression des facilités linguistiques, nous nous en tenons strictement à l’interprétation des circulaires Peeters et Martens. Les habitants des communes à facilités qui souhaitent recevoir un document en français devront à chaque fois introduire une nouvelle demande. (…) Nous adapterons les lois linguistiques et la Constitution pour mettre en œuvre des politiques énergiques visant à renforcer le caractère flamand, en particulier dans la périphérie”.

    À la N-VA d’ajouter: “Nous lierons une partie des allocations d’études à la volonté des parents d’apprendre le néerlandais”. S’il apparaît que les parents ne sont pas disposés à apprendre le néerlandais, jusqu’à 50% des allocations pourront être utilisées afin de promouvoir le néerlandais auprès des parents et des enfants.

    La N-VA veut aussi que la loi soit modifiée “afin que les actes d’achat et de vente de biens immobiliers soient obligatoirement rédigés en néerlandais en Région flamande” ou que soit mis fin “à l’obligation d’avoir des procureurs francophones dans l’arrondissement de Hal-Vilvorde”.

    Au Vlaams Belang, qui incarne l’extrême droite flamande, d’enfoncer le clou: “Comme Bruxelles, la périphérie est victime d’un processus fulgurant de francisation et d’immigration massive. Les chiffres parlent d’eux-mêmes: en 2022, moins d’un tiers des mères (29,2%) parlaient le néerlandais avec leurs enfants. Près de la moitié (43%) utilisent le français et 27,8% communiquent dans une autre langue avec leur(s) enfant(s). Dans les six communes de la périphérie à facilités pour les francophones, sept enfants sur dix grandissent dans une famille où l’on parle français”. Et de prôner “la suppression progressive et complète des facilités pour les francophones dans les communes à facilités flamandes”, de même que “l’extension de la périphérie flamande de 19 à 31 communes”.

    Face à cette situation, l’Association pour la Promotion de la Francophonie en Flandre (APFF) et l’Association de Promotion des Droits Humains et des Minorités (ADHUM) sont plus motivées que jamais pour poursuivre leurs interventions à l’ONU. Parmi les thématiques abordées par l’APFF et l’ADHUM, figurent, entre autres: - la protection des minorités nationales; - le Protocole n°12 à la Convention européenne des droits de l’homme; - les institutions nationales des droits de l’homme (INDH); - les discriminations linguistiques; - l’accès à l’enseignement francophone; - le respect des facilités linguistiques; - l’utilisation du français dans les assemblées délibérantes; et - la consultation de la société civile.

    Ces interventions à propos de la situation des 310.000 francophones de Flandre, qui sont victimes d’une politique d’assimilation forcée, ont retenu toute l’attention des diplomates et des experts onusiens.

    Lors du dernier Examen périodique universel (EPU) de notre pays, le 5 mai 2021, la Suisse a recommandé à la Belgique de “ratifier la Convention-cadre pour la protection des minorités nationales qu’elle a signée en 2001”. Pour la Suisse, dont l’identité culturelle est fondée sur le pluralisme et la coexistence de différentes communautés, notamment linguistiques, “la protection des minorités nationales est une priorité”.

    Quelques jours plus tôt, le 25 avril, le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD) a appelé la Belgique à rendre l’Institut fédéral pour la protection et la promotion des droits humains (IFDH) pleinement conforme aux Principes de Paris. Le CERD a également recommandé à la Belgique de confier à l’IFDH le mandat de recevoir et de traiter les plaintes individuelles, y compris les cas de discriminations linguistiques concernant les minorités.

    Des recommandations similaires ont aussi été faites par le Comité des droits de l’homme (CCPR), le Comité des droits économiques, sociaux et culturels (CESCR) et le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (CEDAW).

    On le voit, l’ONU, avec laquelle nous collaborons régulièrement, est très attentive à notre travail.
    Ce qui nous encourage à poursuivre dans cette voie.

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  • Bierset contribue au développement économique de la Flandre

    Capture-d’écran-2023-05-15-àT-11.50.24.gifValet, tu sais comme moi que le dossier de Liège Airport est sensible. Brûlant, même. Au final, tu sais, moi je trouve ça sain qu’en démocratie, il y ait des gens « pour » et des gens « contre » tant que l’on sait débattre. Mais parfois, certaines situations sont un peu cocasses. Prends un peu les binamés Flamands, par exemple, qui nous envient nos aéroports wallons. Eh bien c’est quand même comique et un peu paradoxal de voir la Flandre – les communes c’est autre chose – aller au conseil d’État contre l’aéroport quand on apprend à travers une nouvelle étude que Bierset contribue aussi au développement économique de cette même Flandre, car des entreprises qui ont leur siège social au nord du pays sont aussi installées à Liege Airport et elles cartonnent. Plutôt savoureux, non ?

    (Dans "LA MEUSE BASSE-MEUSE" du 15 mai 2023)

  • Zuhal Demir l'avait déjà annoncé en septembre

    Comme ce site l'a déjà annoncé, le gouvernement flamand a décidé de se joindre aux 12 communes flamandes et néerlandaises qui avaient déjà annoncé aller au Conseil d’État contre le nouveau permis unique de l’aéroport de Liège.

    Une information de LA MEUSE BASSE-MEUSE du 22 mars 2022.

  • La ministre N-VA aussi au Conseil d'Etat contre l'aéroport de Liège

    Après une douzaine de communes, la Flandre saisit aussi le Conseil d'Etat contre l'agrandissement de l'aéroport de Liège. Selon la ministre flamande de l'Environnement, Zuhal Demir, l'impact que l'expansion de l'aéroport aura sur la Flandre n'a pas été suffisamment étudié, déclare-t-elle dans un communiqué de presse mardi.

    (Une information de "Het Belang van Limburg" du 21 mars 2023).