Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Histoire

  • ENTRE SAINT-LAMBERT, DERNIER ÉVÊQUE DE MAASTRICHT ET SAINT-HUBERT, PREMIER ÉVÊQUE DE LIÈGE, NOTRE RÉGION JOUE UN RÔLE MAJEUR : NIVELLE, HERSTAL, WIHOU, EMAEL ET FOURON

    Nous savons gré à la revue Léodium (publication périodique de la société d’art et d’histoire du Diocèse de Liège) de 2022 d’avoir présenté les plus anciennes biographies de ces deux évêques majeurs de notre province, diocèse et région. Régis de la Haye, archiviste du Limbourg et descendant du bourgmestre qui construisit notre hôtel de ville a traduit et annoté ces textes latins. 88 pages des plus intéressantes.

    Saint-Lambert devient évêque de Tongres-Maastricht en 670 et est assassiné un 17 septembre 705. La seconde résidence qu’il possédait à l’embouchure de la Légia et de la Meuse vit ce jour-là une vendetta entre plusieurs familles et son assassinat. L’endroit sanctifié par son sang devint un lieu de pèlerinage. Et c’est son successeur Hubert qui vint rechercher sa dépouille à Maastricht en 718 ; c’est le mardi 31 mai sur le chemin de retour vers Liège que le hameau de Nivelle-lez-Lixhe, propriété de ce noble entra dans  la grande histoire. Un long cortège constitué de prélats et de nombreux chrétiens conduisit la dépouille sacrée le long de la Meuse. «  Le peuple fut encouragé dans un lieu appelé Nivelle. Là il arriva qu’un pauvre aveugle s’approcha ; Avant de pouvoir toucher la civière, il reçut la lumière. Dès lors il suivit le cortège avec grande joie et à grands cris……la foule reprit le chemin menant vers le village qui porte le nom de Herstal….on porta un paralytique  qui invoquait  à haute voix le seigneur et quand il vit la civière son corps reprit force et vigueur et il le suivait…..Des chrétiens croyants et pieux construisirent des basiliques en l’honneur de Saint-Lambert ;

    Troisième lieu évoqué mais cette fois-ci dans la biographie de Hubert ; il s’agit de Wihou. Une femme reçut l’ordre de faire un travail manuel (soit faire du pain) ; Ses mains se convulsèrent…..en courant elle alla voir le saint homme  et se jeta à ses pieds en demandant son aide ; Fais repentance  et ne fais plus de travail manuel un jour sacré ; Aie confiance et tu seras guérie. Wihou serait plutôt à l’époque l’église de Saint-Remy.

    Toujours en action, il arriva à Emael ; Quand il voulait aller se reposer, ses serviteurs disaient qu’ils avaient vu descendre du ciel de brillants rayons de feu ; Effectivement sa maison était en feu. Devant celle-ci, il leva les mains au ciel et fit le signe de croix. Le feu se retourna sur lui-même et ne fit plus de dégâts. Ensuite il alla pêcher des poissons près du village de Nivelle. Après avoir écrasé par accident ses doigts, il prit le bateau de pêche  et des vagues d’eau le submergèrent. Menacé de se noyer, il évoqua Dieu et coincé dans les pieux, le saint homme réussit à sauver tout l’équipage et à revenir sur le bord.

    Où donc Hubert décéda-t-il ? Assisté dans ses derniers moments par son fils Floribert, le saint  fut transporté ce 30 mai 1727 d’un lieu-dit Fura, distant de 30 miles du nouveau chef-lieu du diocèse, Liège, ce qui correspondrait à 40 km. Il s’agirait plus certainement de Fouron-le-Comte que  de Tervuren où généralement fut  localisé son décès. Son tombeau se situa dans l’église Saint-Pierre de Liège.

    Pour ne pas avoir à vénérer 2 saints dans la même localité, ses restes furent déposés en 825 dans les Ardennes au lieu-dit Andage , soit le futur Saint-Hubert.

    J.P.Lensen 6/9/2023

  • Monument à Sinnich

    Voici le texte qui figure sur le monument inauguré à Teuven ce samedi: 

    Un bombardier américain B17 de type G s'est écrasé ici dans l'après-midi du mardi 17 août 1943. La mission que le bombardier a effectuée ce jour-là est probablement la mission de bombardement la plus documentée de la guerre. Il s'agit de la fameuse mission Schweinfurt/Regensburg où 60 B-17 se sont écrasés, 100 B-17 ont été endommagés, dont 50 irréparables, et 552 membres d'équipage ont été perdus (capturés, blessés ou tués). Cette journée est aussi appelée "Black Tuesday".

    C'était l'une des missions les plus complexes entreprises durant la guerre jusqu'à ce moment-là et qui ciblait l'Allemagne profonde. Ce jour-là, deux vagues d'attaque ont survolé la région des Fourons : la première avec 146 avions vers les usines d'avions Messerschmitt Regensburg et la deuxième avec 230 avions vers les usines de roulements à billes de Schweinfurt. Ce second groupe avait démarré 3 heures plus tard en raison des mauvaises conditions météorologiques en Angleterre.

    Vers 13h50, au-dessus de Geel-Mol, le deuxième groupe est attaqué par des avions de chasse allemands. Le B-17G portant le numéro 42-3227 avec le nom 'Ginger K' de l'escadron 534 du 381st Bomb Group lors de sa 10e mission a été touché sur les deux moteurs gauches et a quitté la formation. Dix minutes plus tard, le commandant de bord Hamden Forkner donne l'ordre d'abandonner l'avion après avoir activé le pilote automatique.

    Après que les membres de l'équipage aient sauté de l'avion avec leur parachute, l'avion a encore parcouru 16 km en direction de Teuven. Il a frôlé le clocher de l'église et, quelques instants plus tard, s'est écrasé dans le pré en face de la ferme de la famille Xhonneux, ici dans le hameau de Sinnich.

    Les riverains sont venus à la rescousse dans l'espoir de retrouver des survivants. L'un de ces citoyens bienveillants était le comte Yves de Sécillon, âgé de 42 ans. Étant donné que l'avion était en route vers la destination finale, il était encore rempli de bombes et de munitions. Ces dernières ont explosé dans l'accident et le comte a été touché au cou par un débris. Saignant abondamment, il a été conduit en voiture chez le docteur Piron à Aubel par son beau-frère Charles Kevers. Malheureusement toutes les aides sont arrivées trop tard! Le comte Yves de Sécillon fut inhumé avec les anciens combattants devant l'église Saint-Pierre de Teuven.

    La Ferme de la famille Xhonneux a été en grande partie incendiée par l'explosion et reconstruite par la suite. Trois membres de l'équipage ont réussi à rejoindre l'Angleterre à nouveau. Six hommes ont été faits prisonniers de guerre et le capitaine Forkner s'est caché à Maastricht jusqu'à la libération le 15 septembre 1944.

    Ils ont tous survécu à la guerre.

    L'inauguration de ce monument a eu lieu le 26 août 2023.

  • Inauguration d’un monument aux morts à Sinnich

    Il y a 80 ans, le 17 août 1943, un bombardier américain frappait le hameau de Sinnich à Teuven. Les dix membres d'équipage de cette « forteresse volante » ont alors survécu à ce crash. Yves de Sécillon, un habitant de Teuven qui s'était rendu sur les lieux du crash pour porter secours en cas de besoin, a été tué par l'explosion de l'avion. Afin de ne pas perdre ce souvenir, « Heem en Natuur » a lancé un projet en collaboration avec la banque CERA, la commune et « Erfgoed Haspengouw » pour placer une plaque commémorative permanente sur le lieu de l'accident à Sinnich. Cette plaque commémorative sera inaugurée solennellement le samedi 26 août à 18h30.

  • La Flandre culmine à 289,42 m au Reesberg à Rémersdael

    Le journal "Het Belang van Limburg" publie ce samedi un article concernant le point culminant de la Flandre. Rik Palmans y avoue que ce point se situe bien sur le territoire de Rémersdael, mais pour des raisons politiques la Flandre choisira la ferme de Strouvenbos qui culmine à 287,7 mètres, le village de Rémersdael étant trop "Luiksgezind".

    Et des investissements vont suivre de la part de "Toerisme Vlaanderen", la commune et la province du Limbourg.

  • Un long combat qui n'est pas fini

    Il y a soixante ans les fouronnais étaient victimes d’une injustice! Depuis soixante ans ils luttent pour leur droits!
    Le 7 octobre on commémore cette date.
    Venez soutenir le combat du peuple fouronnais!