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C’est parti pour les animations de fin d’année à Visé avec Village de Noël, illuminations et sonorisation dans les rues, commerces ouverts les dimanches
Un article de MARC GÉRARDY dans LA MEUSE BASSE-MEUSE du 5 décembre 2022.
En perte de vitesse, ces dernières années, la Fête du Peuple fouronnais prend un tour festif, ce samedi, au Centre sportif et culturel de Fouron-Saint-Martin, où les Fouronnais francophones vont célébrer le double trentième anniversaire du Centre, et de l'école francophone voisine des Fourons.
Comme le rappelle l'ancien bourgmestre Nico Droeven dans le périodique «Le Foron», c'est en mars 1992 que Bernard Anselme, alors ministre-président de la Communauté française, est venu inaugurer le Centre sportif et culturel, qui avait été entièrement subsidié par l'institution qu'il présidait.
Il ne s'est écoulé que quatre ans entre la décision de construire un Centre sportif et culturel francophone à Fouron-Saint-Martin et son inauguration en 1992
Les travaux, à l'époque, avaient été rondement menés, puisque c'est en vertu des accords de 1988, qui avaient permis la mise sur pied de la Région bruxelloise que les Fouronnais francophones avaient obtenu, en «compensation» du renoncement de José Happart au poste de bourgmestre, l'implantation d'un Centre sportif et culturel à Fouron-Saint-Martin.
Depuis lors, l'institution a joué pleinement son rôle de catalyseur d'initiatives sportives, associatives et culturelles.
C'est la même année que l'école francophone des Fourons a ouvert ses portes. Elle remplaçait l'ancienne école communale francophone, officiellement tolérée depuis le 1er janvier 1977, à l'initiative de Herman De Croo, alors ministre toujours national de l'Éducation nationale du gouvernement Tindemans 1. Mais l'accord prévoyait que cette école devait être sous tutelle flamande. Ce qui impliquait la visite d'inspecteurs linguistiques; l'obligation pour les enfants de réussir un examen de néerlandais à partir de la troisième année primaire; et l'obligation pour l'école d'enseigner le néerlandais à raison de huit heures par semaine ppour les enfants de cinquième et sixième primaires.
L'école francophone des Fourons est depuis 1992 une école libre non-confessionnelle de la Communauté française
Au fil du temps, rappelle Nico Droeven, les parents avaient émis le souhait de voir leur progéniture recevoir «le même enseignement que partout en Wallonie tant aux points de vue administratif que pédagogique». D'autant que les enfants des familles francophones, issus de l'enseignement primaire, poursuivaient dans leur grande majorité leurs études secondaires dans des établissements francophones.
C'est ainsi que le 1er septembre 1992 s'ouvre l'école francophone libre et non-confessionnelle de Fouron-Saint-Martin, couverte par un contrat entre l'asbl du Centre sportif et culturel avec la Communauté française.
L'école communale francophone reste à l'époque ouverte, dans un local de l'ancienne Maison communale de Fouron-Saint-Pierre. «Mais pas un seul enfant n'y est inscrit au 30 septembre, et elle cesse donc ses activités», rappelle Nico Droeven.
L'épisode donnera néanmoins lieu à un procès entre les enseignantes de l'école communale, licenciées par la Commune, et les responsables communaux fouronnais. La Justice accordera finalement, au bout de plusieurs années, des indemnités de licenciement aux enseignantes concernées.
Un projet d'extension de l'école, sous le mayorat de Nico Droeven, entre 1989 et 1994, n'a pu se concrétiser, en raison de l'opposition flamande, rappelle l'ancien bourgmestre.
De même, en 2000, un projet d'échanges linguistiques entre l'école francophone des Fourons et les écoles voisines de Gronsveld-Margraten aux Pays-Bas seront «"torpillés" juste avant leur concrétisation» narre Nico Droeven, malgré le soutien au projet de l'université de Maastricht...
Ce samedi, on ne retiendra que l'événement festif du double trentième anniversaire. Restent, en toile de fond, les difficultés financières de la Fédération Wallonie-Bruxelles, qui ont privé en 2020 le Centre sportif et culturel de sa bibliothécaire. Et qui laissent planer des nuages sur le financement de l'école francophone, dont le bâtiment a été racheté en 2018 par le Centre sportif et culturel pour un peu plus de 648000 euros. Entièrement pris en charge par la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Le programme de la fête
La célébration du double trentième anniversaire débutera ce samedi 22 octobre à 17 heures par un spectacle des enfants de l'école francophone des Fourons.
Suivra à 18 heures un concert apéritif des harmonies réunie de Remersdael-Teuven, avant le «Repas du trentième anniversaire» servi à partir de 18h30 (frites boulettes ou vol-au-vent).
La soirée s'achèvera avec «La nuit des filles» annoncée à 22 heures. Jusqu'au bout de la nuit?
Des réservations sont souhaitées et possibles pour le repas au 04/3812237 ou par courriel à: fourons@cscfourons.be
Grosse ambiance festive en perspective tout ce week-end, à Saint-Remy (Blegny). Ce samedi soir, déjà, avec la salle qui accueillera trois DJ’s. Dimanche, dès midi, place à un apéritif-concert avec l’harmonie Saint-Martin de Fouron-Saint-Martin et l’ouverture du grenier à vin « Au traquenard ». Il sera suivi à 14h par un grand quiz culturel, dans la salle, et dans la prairie par des jeux inter-jeunesses. Dès 16h30, l’ambiance « bandas » sera assurée avec Zenband.